- Argetlam Starkenvauster
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Date d'inscription : 06/04/2016
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Localisation : Sous trois tonne de sable dans un désert
Tout le monde veut vraiment prendre la pièce?
Ven 9 Juin - 20:26
La traque s'achève
Le Voïvode était amer. Voila plusieurs jours qu’il pourchassait ce maudit volatile. Il trouvait toujours une piste mais, c’était comme si quelque chose l’empêchait d’atteindre son but. Malgré tout, il y arrivait, de plus en plus, de mieux en mieux, il le sentait.
Cela sentait cependant le roussi pour le croquemitaine, qui était ... légèrement contrarié par la situation actuelle. Oh, il ne se plaignait ni du travail, ni du logement, et sa relation avec le professeur s‘améliorait grandement. Malheureusement pour lui, ce dernier s’obstinait avec la pièce, et cela sans grands résultats, mais ce n’était même pas ça le pire …
Non, le pire … C’était la pièce elle-même ! Elle avait une présence qui troublait Argetlam, il ne l’avait pas sentie jusque-là, il n’avait pas vraiment pu en profiter longtemps … Mais depuis, il sentait clairement un malaise, mais le professeur lui, ne remarquait rien et le croquemitaine ne voulait pas ajouter de l’huile au feu déjà bien nourri de l’acharnement du Professeur à percer les secrets de cet artefact. Tout de même, c’était troublant.
Au contraire, rien ne semblait pouvoir troubler la concentration du Professeur. Il avait lancés des analyses complètes et détaillés de la pièce. Celle-ci voletait au-dessus de son bureau, entourée d’une bulle faite de runes et d’inscriptions magiques en tout genre. Pendant ce temps, Il corrigeait ses copies, cela lui prendra au moins toute la journée. Les résultats des devoirs étaient très satisfaisants, il avait fait une bonne affaire en passant ce contrat avec le croquemitaine. Certains élèves semblaient manqués de sommeil et avez peut-être quelques problèmes urinaires, mais les résultats étaient là, touchons du bois … Mais pas de l’aubépine.
Un petit bruissement se faisait entendre, la pièce n’était pas la seule chose à voleter. Il se dit alors : « il y a quand même un point qu’il faudra régler au plus tôt. »
Et bien plus tôt, dans un vieux château, une jeune fille aux cheveux ébouriffés rentrant d’un long voyage en Angleterre se plaignait : « Mais il est passé où Tonton ? Je lui avais apporté plein de bonne choses ! » Elle renifla l’air fortement et réussit à sentir l’odeur musqué d’un vampire possiblement millénaire, elle ferma fortement son panier, puis se dirigea prestement à la rencontre de son oncle préféré.
Pendant ce temps chez le Professeur William …
« - Franchement, qu’est-ce que ça vous apporte de continuer ces tests ? Il n’en sort rien ! Lança Argetlam, leurs débat troublé depuis un moment le calme habituel de la maisonnée.
- C’est le dernier ! Il devrait nous donner des résultats clairs ! Affirma le professeur.
- Oui, tout comme les vingt précédents ...
- Nous avons déjà eu cette conversation, et puis vous avez bien vu, il y a eu une réaction !
- Je ne vois pas de quoi vous parlez. Il mentait évidemment, il avait clairement sentit la pièce pulsé, les runes n’avait pas réagi mais il l’avait senti au plus profond de son être, il avait déjà sentit cela mais où et quand ?
- Mais ce n’est pas pour ça que je vous ai demandé de venir, voudriez-vous bien surveillez votre pigeon cela perturbe mes …
DING DONG
Le croquemitaine sauta sur l’occasion.
- Je vais ouvrir, ne bouger pas. »
Il ne pouvait pas rester une seconde de plus dans cette pièce, et pour l’oiseau, le professeur s'en chargera. Il ouvrit la porte et se retrouva nez à nez avec le Voïvode. Il se sentit soudain très seul.
Complètement seule, voilà comment était Kredhi, au beau milieu de cette forêt. Elle avait assez facilement remonté la piste de son oncle même si celle-ci partait dans tous les sens, mais en se fiant uniquement à son nez, elle avait rapidement retrouvé la plus récente. Cela l’avez amenez dans cette forêt, qui semblait déserté de tout, même des chants d’oiseau les plus courants.
Cette solitude pesait d’ailleurs à une autre créature : Néga, un loup récemment arrivé dans ces lieux dont toute nourriture s’était évanouie. Devenu fou par le manque de nourriture, il avait massacré toute sa meute et espéré en trouver une autre mais pour l’instant, il avait faim. Il entendit s’approcher quelque chose. Cela ressemblait à un humain. La folie avait légèrement altéré ces sens sinon, une meilleure idée lui aurait traversé l’esprit, que celle de se jeter sur cette créature toute sautillante à robe violette tenant un panier bien fermée. Au final c’est un pieu qui lui traversa la cervelle et elle le retira, tout en extrayant aussi le cœur de l’infortuné canidé.
« C’est génial ! Songeât-elle. Tonton va être vachement content, si je pouvais lui cueillir d’autre friandise se serait cool ! » Elle s’attarda à bien fermé toute les artères puis se hâta d’autant plus.
D’autant que l’on pouvait en jugé, Argetlam avait quand même eu de la chance. S’il ne porter pas en permanence ces lunettes, il se serait encore évanoui devant Voïvode, cependant il ne savait comment réagir. Le vieux vampire prit les devants.
- Bonsôir Argetlam je pensâis que voûs habitiez dans un château ?
- Euh oui … Mais disons que c’est la demeure du professeur alors …
- Nous sômmes chez le professeurrrs William ? Je voîs ...
- Euh … Oui … Mais …
- Puis-je entrer ?
- Euhh … Bien sûr entrez … Merde. N’y avait t'il pas un truc à savoir sur les vampires dans ce genre de cas ? songeât-il trop tard.
- Je ne vais pas vous dérânger longtêmps. En fait, je suis à la recherrrche de quelque chôses, peut être pourriez-vous … M’aidez ?
En tant que spécialiste de la peur, il savait que les tremblements, la sueur et sa soudaine envie d’uriner, alors qu’il n’a pas de vessie, était de la peur.
« Comment était-il au courant ? Comment nous avez-t-il retrouvé malgré les protections de William ? Pouvez t’il localisé la pièce ou qu’elle soit ? Une acclamation vint alors perturbé ces sombres pensées.
- Maudit volatile ! j’ai passé des heures à corrigés ces copies !
Le pigeon venait de déféquer sur l'une des ses copies.
Voïvode commenta alors :
- Je vois que vous êtes occupé mais ça ne prendra qu’une minute. En fait, je suis a la recherche de LUIIIIIIII !!!
Argetlam se retrouva face à une absence de Voïvode. Le vampire s’était déplacé si vite que même pour son œil surnaturel, c’était allez trop vite. Cette disparition s’explique par la vision subite de l’objet de la recherche de Voïvode qui le tenez désormais dans ces mains, un visage remplit de fureur. Argetlam se dépêcha de rejoindre la scène du drame et fut assez consterner de voir cette étrange tableau.
Le Voïvode tenant dans ces mains le pauvre pigeon de paradis tout tremblotant le regardant tellement fixement qu’il ne remarqué même pas la pièce d’argent rougeoyante au-dessus de lui et le professeur qui analysé la situation avec un calme flegmatique qui lui était propre. Le croquemitaine rejoint son complice subrepticement et lui lança discrètement :
- Alors, que fait-on maintenant Mossieur William ?
- Je vais plutôt te dire ce que l'on ne fais pas. Un faux mouvement. Lui rétorqua-t'il sur le même ton placide.
- Bin voyons, on est foutu quand il verra la … Attend un peu … Rougeoyante ? C’est quoi ce bordel ?
En effet, la pièce n’avait plus du tout sa couleur argentée. Elle était, pour faire court, en feu.
Le Voïvode n’en avait cure, il était trop concentré sur sa cible.
- Je vais te plumer, en t’en enlevant l’une après l’autre …
Ce qui se passait dans la tête du pigeon était bien plus compliqué, et, pour en saisir toute les nuances, il fallait regarder du point de vue karmique. Dans un espace cosmique directement connecté à cette univers, son âme passé en jugement.
- Vous êtes condamné ! Vos actions vous ont emmené à un point ou plus rien ne peut vous sauver, les forces auquel vous faites face dépasse votre entendement. Votre adversaire est redoutable … Greffier, veuillez me passez la fiche de l’individu en question. On lui emmena un vieux rouleau poussiéreux que l’entité suprême déroula, et il se déroula encore, encore jusqu’à toucher le sol et disparaître dans l’horizon de cet espace cosmique.
- Il s’agit de … du … son … Il abandonna au bout de la douzième ligne.
- Ce … vampire vous tient et vous êtes cuit mais au vu des circonstances exceptionnel, nous vous laissons une dernière chance. Qu’on lui apporte les dés du destin !
Trois dés à vingt faces apparurent devant l’âme du pigeon.
- Vous devrez faire preuve de courage, d’adresse et de chance pour survivre a cette épreuve, il est nécessaire cependant que vous fassiez au minimum 42.
Il lança alors les trois dés, le premier à s’arrêter fut celui du courage : 20. L’entité commenta :
-Impressionnant, voyons le suivant …
C’était au tour du dès d’adresse, celui-ci s’arrêta sur 1.
- Ah ! Je suis désolé mais ainsi en a décidé le … Oh !
Cette exclamation était liée au score du dernier dé : 21.
- Il semblerait que vous soyez tombé sur un dès maudit c’est très rare, cela promet d’être intéressant.
Voilà donc ce qu’il se passa alors dans les griffes de Voïvode.
Prit d’un courage inouïe (ou de folie suicidaire), le pigeon se débâtit et profitant que son bourreau lâchait une main pour sortir un vieux parchemin craquelé de son attirail, il le piqua d'un violant coup de bec. Le vampire lâcha sur le champ l’oiseau qui s’envola alors, quelques gouttes de sang dans son bec, mais percuta violemment le lustre de bronze à pleine vitesse.
Le petit corps de l'oiseau rebondit brutalement jusqu’à toucher l’artefact incandescente qui lui transperça le poitrail et, dans son dernier souffle, colla son bec plein de sang sur la pièce laissant juste le temps au Voïvode d’apercevoir la gravure d’argent.
- Tiens, ce visage me rappelle quelque chose ...
Puis, il y eu une explosion, que Professeur William, d'un geste net de la main, contenu dans sa paume. Puis, suite à la réaction de toute la magie emmagasiné autour, qui fut absorbé dans cette ensemble, il y eu par la suite une implosion, libérant des décharges énergétiques partout dans la salle.
Quand la tempête se calma, une forme apparut derrière les nuages de poussières soulevé par ce chaos. Les trois protagonistes regardèrent l’étrange forme apparaître et dépliait chacun de ces membres :
des griffes en formes d’ailes, des ailes en formes de griffes, un corps couvert de plumes grise, rose et bleu. Ces deux couleurs étant les dominantes. Des grandes plumes qui bordé les bras de la créature.
Il avait un buste velu. Seule une zone était à nue laissant apparaître une peau écailleuse et en son centre un cercle argenté d’où s’échappe des veinules palpitantes. Sa tête était celle d’un pigeon en beaucoup plus grand et alors que ces yeux brillais d’un éclat jaune acide, son bec remplit de dents acérées était argenté comme ses griffes, et ses serres.
La créature semblait groggy, Argetlam connaissait ce sentiment mais avez du mal à voir dans cette chose un confrère.
Puis la créature hurla, si les vitres n’avaient pas été renforcé magiquement, elles auraient explosé, un peu comme les tympans des Vicomtes. Professeur réagit immédiatement en essayant de se débarrasser au plus vite de l’abomination en lui envoyant une puissante tornade.
Celle-ci ne bougea même pas, le sort n’eut aucun effet. Il s’agrippa alors à ces camarades et se téléporta dehors, il faisait jour mais suffisamment couvert pour qu’un vampire s’y promène sans risque. Il lança :
- J'ai la situation sous contrôle. Cette … chose sera mise hors d’état de nuire par ma demeure elle même.
-Tu en est sur ? Elle semble avoir une bien meilleure résistance à la magie que moi sans compté que c’est en partie ta magie qui l’a créé. Tu crois vraiment que cela va être considéré comme hostile alors que ça vient de toi ?
- Ah … Effectivement. Le Professeur n'aimait pas avoir tort mais la, Argetlam venait de marquer un point.
Une fenêtre s’ouvrit violemment à l’étage et la bête s’échappa. Elle était posée sur le toit. A cet instant, un rayon de soleil frappa le visage de la créature qui le prit assez mal et s’envola vers la ville.
- Mais qui vas signer ce fichu constat ! Gémit le vampire en brandissant son parchemin.
- Salut tonton, je t’ai apporté plein de bonne choses, et c’était quoi ça ? Ça a l’air super mignon !
Les trois Vicomtes se retournèrent de concert pour voir la nouvelle arrivante.
La situation devenait complexe.
Situation extrêmement chaotique
Le chaos commençait à se répandre dans la ville, l’abomination était prise d’une furie sanguinaire, elle devait chercher de quoi calmer son appétit.
Argetlam avait quelques souvenirs de cette période et cela avait prit du temps avant qu’il ne saisissent ce que ça malédiction impliquée, et il n’avait absolument aucune idée de ce que désirait celle de la pièce. Enfin, en recoupant les composants de sa création, cela devrait être faisable. Cependant, plus on tergiverser, plus les dégâts allez être considérable, il se tourna alors vers le Professeur qui regardé sa ville d’un air atterré.
- Je vais me charger de l’abomination. Si ce truc pense comme un croquemitaine, je devrais pouvoir le retrouver. Si vous le trouvez avant moi, réglez lui son compte comme vous pouvez mais j’ai l’impression que vous allez avoir d’autres problèmes.
Il se tourna alors vers Voïvode et Kredhi en ajoutant : Si vous pouvez l’aidez, je pense qu’il en aura besoin. Si vous entendez une explosion, dirigez vous vers elle, ça voudra dire que j’ai retrouvé l’abomination.
Il fonça alors en plein cœur du chaos, le professeur le regarda d’un air ahuri puis reprit sa contenance. Il se tourna vers ces compagnons vampires, sur le point d'ouvrir la bouche pour donner des directives, Kredhi sautilla alors :
- Ouiiii !! De la cueillette en ville ! Ça me changera de la forêt ! et elle se dirigea vers le chaos d’un pas sautillant.
- Si vous le permettez William, je vais me trouvez un coin sombre et un peu humide pour grignoter les gâteries de ma nièce. Cela fait si longtemps qu’elle ne m’en a pas fait, je vous rejoindrai lors de l’explosion, je suis sûr que vous vous en sortirai. Et il disparut lui aussi.
Seul, les nerfs légèrement échauffés, il rentra chez lui, claqua des doigts pour remettre en état sa demeure, puis se dirigea vers sa commode. Dans celle-ci, il prit une bouteille contenant un liquide bleue luisant et la vida d’une traite, il déborda de magie au point que des flammes d’éther se formèrent autour de lui. Il sortit de nouveau de sa demeure, tendit alors les bras puis incanta et hurla :
Déesse des Éléments, de qui je tiens tout mes dons,
J'en fais appel à toi, en buvant ton sang contenu dans cette potion,
Par les sceaux présent dans cette terre marqué par mon pouvoir,
Que le temps cesse d'exister et laisse seuls mes alliés se mouvoir.
Il claqua alors dans ces mains d'une netteté irréprochable. Une puissante onde s’échappa de lui et se rependit dans la ville. De nombreuses runes implantées dans des points stratégique lui firent écho pour finir par sceller la totalité de la zone dans une bulle temporelle.
L’aura du professeur avait bien diminuée, et son visage se mît à pâlir, plus que d'habitude. Il s’agissait vraiment d’une solution de dernier recours. il retourna alors à l'intérieur de sa demeure, devant un grand miroir dans sa chambre, dessina quelques runes dessus, le changeant en une vitre qui lui permettait de voir un grand nombre de lieux dans toute la ville. Et ce qu’il vit ne lui plut pas du tout. Des humains et des animaux avait était touché par l’abomination. Leurs yeux était imbibé de sang des crocs, des griffes et des plumes, apparaissait un peu n’importe tout sur leur corps. La bonne nouvelle était qu'ils se mouvaient tous au ralentit, ils n’avaient donc pas la résistance magique de l’abomination, c'était gérable.
Il vit Kredhi qui commencé à récupérer des animaux transformés comme si c’était des jouets. Bon, sur le principe ça lui fera moins de travail, mais il y avait aussi des humains transformés parmi eux. Seul, il n'y arrivera pas. Sa force venait de diminuer grandement, il allait avoir besoin d’une aide plus concrète. Viviane Spring fut sa seule option.
Il revient au rez-de-chaussé, ouvrit une porte de placard, qui donne à un placard. Il le ferma, prononça quelques mots inintelligibles, les bords de la porte s'illuminèrent, il la ré-ouvra et la porte donner maintenant sur une grande serre remplis de flores en tout genres. Vivianne était dans un coin de la pièce en train de chanter une chanson de sa composition sûrement. Il y avait quelque chose dans sa voix qui faisait vibrer l'entièreté de la salle. Toutes les plantes avaient l'air de danser au rythme de ses mots. Ou alors c'était peut-être à cause des plantes hallucinogènes. Il ne savais pas trop.
- Vivianne ! J'ai besoin d.. Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle l'interrompis.
- Willy ! Je suis bientôt prête à partir ! Laisse moi 2 minutes, et on pourra y aller !
- Hein ? Ou ça ?
- Et bien, chez toi ! Ca paraissait évident non ?
- Mais comment le sais tu ?
- Oh Willy, tu n'as jamais su me cacher quoique ce soit ! Après tout, je t'ai même vu nu.
Le visage de William rougis pendant quelques secondes puis il reprit sa phrase, l'air de rien.
- Bon, je t'attends alors.
Au bout de quelques minutes, les objets flottés à travers la pièce et s'organiser d'une manière des plus tordues pour le Professeur.
- Je suis prête. Allons-y, je suis juste derrière toi. Il y eu un rire, aussi clair que du cristal, très léger et adorable.
Ils repartirent à travers la porte. William n'en pouvais plus, sa magie était vraiment au plus bas. On aurait dit qu'il était sur le point de mourir à nouveau.
- William, je vais prendre le relais, repose toi.
- Je … Je suis désolé. On dirait qu'a chaque fois que je te vois, je suis sur le point de mourir. Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude.
- Même tes blagues ne sont pas drôles, tu me déçois Willy.
- Arrête de m'appeler Willy !
- Même quand tu t'énerve, t'es chou !
William s'installa dans son fauteuil prétendant n'avoir rien entendu. Il ferma les yeux, se concentrant sur sa magie.
La sorcière sortit de la maison, avec le temps toujours ralenti. Elle tomba sur une abomination qui bougeait au ralenti. Elle l'examina pendant quelques minutes et tenta toutes sortes d’expérience sur elle. Il s'avère qu'un mélange de taraxacumofficinalis, d'alliumsavitum et un soupçon de bave de sorcière était suffisant. Il fallait juste en appliqué quelques gouttes sur le cœur du patient. La transformation à leur état d’origine était presque immédiate. Il fallait juste l'appliquer à tout le monde. Ça allait prendre un peu de temps.
Pendant ce temps, Kredhi s’amusait. Elle avait trouver plein de nouveaux compagnons mais il se déplaçait un peu lentement, elle dû prendre une corde pour tous les rassemblés, mais au moins, ils étaient facile à récupérer. Elle n’avait pas revu la grande créature toute mignonne mais elle en avait trouvés plein d’autre adorables. Elle ne se rappelait pas que les lapins pouvaient avoir des plumes, ni que les moutons donnaient de la laine rose à pois bleu. Ce n’était que le début, elle allez se faire le plus d’amis possible. De toute façon, il y avait beaucoup de place dans les souterrains de père Saune, elle pouvait bien emmener quelques invités.
La naissance d'Ashuramaru
Le croquemitaine avait les neurones en feu. il suivait tous les dommages de la créature mais ne parvenait pas à la localiser. C’est un croquemitaine, il a besoin de se nourrir de peur sauf qu’en ce moment il y en a partout. C’est aussi un vampire ou une espèce de vampire, ça a besoin de sang … Même problème … A la base c’est … une pièce en argent.
De quoi a besoin une pièce en argent ? De se faire lustrer de temps en temps. Il s’arrêta, il commencé à divaguer, il oublié quelques chose … Il y a bien le … Non … Malgré tout ça a une forme d’oiseau … Il aurait aussi des besoins de pigeon ? Il lui semblait avoir vu un pigeonnier pas loin, ce serait l’endroit parfait. Il reprit sa course et finit par y arriver. Le toit était défoncé et il entendait des bruits bizarre. Bingo !
Il ouvrit grand les portes et vit par la lumière du trou béant qui perçait les ténèbres. La créature était posé sur une pile de cadavre de pigeons. Alors qu’elle prenait le cadavre suivant, elle ouvrit grand sa gueule et elle n’eut même pas à planter sa mâchoire sur le pauvre corps. Une matière carmin très sombre s’échappa du pauvre animal, le laissant desséché avec des yeux blanc exorbités, au vu du manque de tête de certains cadavres, il n'avait réussit à maîtrisé cette technique que récemment.
- Je vois … Tu te nourris de peur et de sang, mais comme tu as un corps d’oiseau, tu dois t’en prendre a tes congénères, fascinant … Comme quoi, en un millénaire, on ignore encore de quoi sa propre race est capable.
La créature se retourna et fixa le croquemitaine, la lumière qui l’éclairait ne la perturbé en rien et faisait briller le disque argenté sur son torse comme pour narguer Argetlam. Sa tête cependant était toujours dans l’obscurité bien que ces yeux jaunes étaient clairement visible. Il en déduisit que c’était eux seul qui était sensible. Bon il était temps d’en finir.
- Désolé, mais j’ai suffisamment de soucis en étant un croquemitaine, je ne vais pas m’embarrasser d’un second. Et il me semble que tu as quelque chose qui m’appartient.
Il déplaça sa main plumeuse sur son torse cachant le disque et croassa.
- Arkkk moaaakkkrr !
-Plus pour très longtemps !
Il libéra sa lame et chargea sur la créature. Il sauta et lui asséna quatre coups particulièrement violent qu’elle para juste en tendant la main. Elle ne sembla même pas avoir une égratignure. Elle se pencha alors en avant et Argetlam eu juste le temps d’esquiver son aile qui manqua de le déchiqueter en deux, son coup ne s’arrêta pas pour autant et explosa le tronçon de bois sur lequel il était posé ce qui le fit chuté. Profitant de cette ouverture, le croquemitaine mit toute ces forces pour enfoncer sa lame en plein au milieu de ces ailes, le poids du croquemitaine empêcha la créature de s’envoler mais quand la poussière retomba, il constata avec horreur même qu’il n’as même pas pu atteindre la chair de la créature, qui le projeta contre un mur violemment avant de se relever. Argetlam se remit sur pieds mais était consterné :
- Comment est-ce possible ? Je veux bien que tu soit booster par la magie de William et le sang de Voïvode, mais tu reste un croquemitaine. Tu ne peux pas être invulnérable ! hurla t-il.
La créature semblait titubé et posa ses mains sur son crâne.
- Krrrr .. Trraisez krou … marmonna t-elle.
- Quoi ?
- TRRAISEZ KROU !!!! hurla-t-elle en une explosion sonore tellement violente qu'Argetlam dû s'en protéger.
Il y avait définitivement quelque chose qui clochait et ça dépassait le fait que ce soit un assemblage ou une sorte de fusion d’éléments étrange. Non. Il y avait autre chose et cela semblait être dans sa tête. Et bien, c’est ce que font toujours les croquemitaines non ? Bien que mon prédécesseur m’avait bien dit de ne jamais le faire sur un compatriote car il n’y aurait qu’un seul survivant … Bah, ce n’est pas vraiment un croquemitaine … C’est pire … Mais soit je le tente, soit je continue à le titiller jusqu’à ce qu’il m’écharpe. Quand faut y allez.
Elle était encore troublée. c’était le bon moment pour agir, le croquemitaine chargea une nouvelle fois en levant bien haut son arme la créature leva molle ment son bras pour paré le coup mais, Argetlam lâcha aussitôt son épée et plaqua la monstruosité à plumes sur le sol, s’arracha ces lunettes et plaqua sa tête contre celle de son adversaire et hurla.
- Voyons ce qu’il y a dans ta tête !
Et il plongea son regard dans les deux ronds jaunes injecté de rage. Il fut propulsé dans son esprit, il ne voyait pas encore son adversaire. Lui aussi devait suivre le même parcours que lui. D’après ce qu’il savait, il allait pouvoir observer la vie de l’abomination avant de se confronté à une forme éthérée représentant son « âme », si on peut appeler sa comme ça.
De ce que Argetlam vit, tout lui sembla logique pour une pièce surtout au début mais alors qu’il s’attendait à voir ce récit perturbé par la mémoire du pigeon et du vampire vu que l’abomination était quand même née en partie d’eux deux, ce ne fût absolument pas le cas. Il y avait bien des passages étranges. Une très grande quantité de morts violentes, le croquemitaine ne saisit pas tout de suite mais plus les souvenirs était, précis plus il arriver à comprendre face à quoi il avait à faire. Il s’y connaissait peu en magie même si la proximité du professeur l'aidé à s’améliorer. Il était cependant sur d’une chose, cette pièce faisait office de catalyseur. Les morts qu’ils y avaient été variés. Démembrement , décapitation, transpercer par sa propre lame .. Mais elles avait toutes un point en commun. Juste avant que ceux qui subissait ce tourment, il y avait l’image parfois fugace, parfois claire d’un vampire barbu à l’air mauvais : Voïvode.
Cette pièce aurait donc accumulé des âmes que l’un des plus vieux vampires aurait arraché à leur propriétaire ? Mais cela n’a pas de sens … Une telle quantité ... Les sortilèges du professeur aurait dût ressentir leurs présences, toute cette puissance dans une si petite pièce … Les images cessèrent et soudain, elle apparut, la forme éthérée de l’abomination. Elle était immense. Elle faisait au moins quinze fois celle d’Argetlam, il avait fini par comprendre. Toute ces âmes était connectées au croquemitaine et elles ont dût l’empêcher de prendre forme. Sa seule solution était qu’un élément extérieur viennent pour les accueillir et créer cette chose et ces sûrement cette anomalie qui a bloqué les capteurs du professeur. L’énergie du croquemitaine et des âmes devait s’annuler et ne laisser apparaître qu’une aura indéchiffrable.
Une chose était sûr à l’instant : Il était fichu. Un seul coup de ce monstre d’énergie et il mourait. Il devait agir vite avant que la créature ne comprenne où elle se trouvait. Ce lieu continuera d’être tant que l’un des deux ne serait pas tombé au combat. Mais que pouvez faire le croquemitaine ? Il voyait chacune de ces âmes parsemé le corps d’éther de cette créature. Toute cette rancœur, toute cette colère ne faisait que la rendre plus puissante. La créature sembla comprendre sa situation. Heureusement pour Argetlam, il continuait à se mouvoir assez lentement ce qui lui permit d’esquiver quelques coup mais il savait que ce n’était qu’une question de temps. Avait-il seulement une chance ? Il avait déjà eu ce sentiment face au professeur, mais là … Toute ces âmes ... Toutes cette hargne … Toutes… ces … Peurs … ? Mais oui ! Si elles étaient sa force, elles pouvait très bien être son plus grand point faible ! Songea-t-il.
Il s’éloigna hors de portée de ces ses coups, puis libéra toute son aura de croquemitaine. Il ne faisait plus qu’un avec l’appréhension, les phobies, le doute, l’effroi, la terreur, la peur.
La créature se figea, elle voulait bouger mais chaque part d’elle en était incapable, elles étaient paralysées. La créature semblait même perdre de son ampleur. Il était temps de passé à l’action comme un vrai croquemitaine.
- Vous n’êtes plus rien ! Vous êtes mort ! Seul, tombé dans l’oubli, même celui qui vous à tué ne se rappelle même pas de vous et maintenant vous allez disparaître pour toujours !
Des projections d’éthers noirâtres s’échapper de la créature pour aller amplifier le croquemitaine qui continuait sa terrible litanie. Chaque pique brisait d'avantage d’âme, chaque hurlement en dévasté des dizaines et chaque vociférations en dévasté des dizaines d’autres.
Désormais, l’abomination était bien insignifiante alors qu’Argetlam était à son tour devenu un géant d’éther et cette situation lui plaisait nettement. Il attrapa la minuscule chose qui restait devant lui et la posa dans la paume de sa main griffus et l’amenant face à son visage, il lui lança.
- Maintenant tes forces sont miennes.
Il ferma alors violemment son poing. Aussi tôt, la réalité autour de lui se brisa et il revint à lui exactement au même endroit, en étant toujours le même, mais chargé d’une nouvelle force. Il avait absorbé bien plus que de la peur, désormais son champ d’action venait de s’élargir considérablement. S’échappant de ses rêveries, il aperçut l’abomination allongé sur le sol dont le corps sans vie tressautait tout en crépitant d’une étrange énergie, il aurait normalement dû disparaître … Encore une étrangeté …
Il suffirait qu’il l’achève pour mettre un terme à cette histoire, mais il devrait briser la pièce et un artefact avec autant d‘âmes séparées de leur noirceur allait certainement être bien plus qu’une pièce antique. Personne ne le saurait …
Il n’hésita pas d'avantage. Il plongea sa main dans le torse de l’abomination et en arracha la pièce. Le corps s’évapora en une vapeur grisâtre. La pièce brillé dans la main du dernier croquemitaine de ce lieu, enfin cela faisait si longtemps qu’il attendait cela et elle était brillante, si brillante…
Argetlam tomba à genoux, sans qu’il n’en comprenne la raison, ces forces l’échappai. Il lâcha la pièce mais celle-ci resta en l’air et de grande décharges s’échappèrent à nouveaux de la pièce et il y eu finalement bel et bien une explosion des plus retentissante.
Argetlam ne comprenait plus rien et la poussière l’empêcher de voir quoi que ce soit et il n’avait même plus la force de se mettre debout. Soudain une ombre apparut derrière le chaos, elle apparut en pleine lumière sembla sortit tout droit du néant. Une figure féminine au cheveux lisse et court, vêtu d’une longue toge grise à longue manches. Leurs regards se croisèrent, il vit ses yeux s’illuminer mais pour la première fois, il ne vit que cette lumière. Il sembla cependant comprendre énormément de chose en la voyant.
- Mais … Comment … ?
Elle s’approcha prestement, enleva son haut de forme au croquemitaine et murmura.
- Merci de nous avoir libéré, veuillez nous excusez mais nous avons faim.
Elle posa sa main sur le crâne d’Argetlam qui sembla perdre ces dernières forces et retourna à sa forme primaire. L’inconnu ramassa l’épée puis se dirigea vers la sortie.
Le groupe s’était déjà rassemblé.
- Alors professeur William, tout est réglé ? Demanda Voïvode.
- La situation est sous contrôle, il ne manque que Arget … Mademoiselle Kredhi. Il expira un soupir.
- Ouiiii ? lança innocemment la jeune vampire.
- Je comprends, ou plutôt j’accepte le fait que vous teniez à avoir pour animal de compagnie les créatures assez … Singulière qui sont apparut récemment dans la ville … Mais pourrais-je savoir pourquoi le boulanger fait partie de ceux-ci ?
- Et bien, il y avait plein de créatures super mignonne alors je leur ai fait un grand sourire et je leur ai demandé de me suivre et elle l’ont fait, c’est tout.
- Vous comprenez bien que je ne peux pas …
La porte s’ouvrit. Une personne portant un haut de forme et une épée osseuse apparut alors.
- Ah Argetlam ! Dois-je en conclure que … Il regarda plus attentivement. Ce n’était pas le croquemitaine, mais c’était son épée … Non … C’était lui ! Qui êtes-vous ? Qu’avez-vous fait à Argetlam ?
La nouvelle venue se rendit compte qu’elle n’était pas seule et répondit tout de go.
- Nous l’avons … Réprimé.
Le professeur lança alors un sort pour la paralyser. Cela faisait beaucoup trop de magie pour aujourd’hui et ses nerfs étaient un peu à bout.
Elle tendit sa main pour recevoir les filins de magie qui fonçait vers elle et a son contact, ceux-ci s’évaporèrent. Un sourire de satisfaction apparut sur son visage. Elle regarda alors le professeur de façon intense et à nouveau, il brillèrent d’une lumière vive, de même lorsqu’elle se tourna vers Voïvode et Kredhi. Elle soupira puis s’approcha tranquillement du professeur, elle tendit alors le chapeau et l’épée au professeur et lui lança :
-Je vous remet Argetlam. Il vous expliquera tout une fois remis. Pour le moment.
Elle si fit interrompre par Kredhi.
- Elle est trop mignonne ! Et elle à des yeux qui brillent ! Je peux la garder ? Dites, je peux ?
- Je pense que le Professeur William peut nous ramener tous chez votre oncle, maintenant que tout est réglé. Oh, et ne vous inquiéter pas, aucun de nous ne sait comment revenir ici. Je pense que nous avons causé assez de dégâts ici. Je pense que vous avez assez de magie pour tous nous téléportés, mais si ce n’est pas le cas … Elle posa alors sa main sur sa joue avec délicatesse et William sentie alors ses forces magiques se régénéré presque instantanément. Toute sa fatigue venait de s'évanouir. Quand au compagnon de Mademoiselle Kredhi, vous n’aurez qu’a les emmenez plus tard chez les Klephtes, ce sera plus pratique. Et je crois que Voïvode a du sommeil à rattraper.
Tout sembler clair en l’écoutant, le professeur commença même à incanté sans s’en rendre compte, mais avant d'achever sa formule, il ne pût s’empêcher de lui demander :
- Mais … Qui êtes-vous ?
- Avant nous étions beaucoup, mais maintenant nous ne sommes plus qu’un, séparé de toute peur et de tout ressentiment, défait de cette prison d’argent. Nous … Enfin, je me nomme Ashuramaru.
D’un geste presque involontaire, le professeur les fit disparaître. La ville retrouva alors son activité et sa tranquillité habituelle. William reprit ses esprits :
- Mais qu'est-ce qu'il vient-il de se passer exactement ?
- Je vous expliquerez les détails plus tard, mais il semblerait que nous n’auront plus de soucis avec l’abomination et que nous ne reverront plus jamais la pièce … Par contre, j’ai peut-être créer quelques chose d’extrêmement puissant sans le vouloir … Lâcha Argetlam avec le peu de force qui lui resté.
- Et maintenant ?
- Aucune idée. Peut-être que l’on ne la reverra jamais.
Pendant ce temps la, chez Voïvode.
- Bon et bien, je n’ai pas eu mon constat signé mais je ne pense pas revoir ce chauffard de si tôt. Bien, je vous laisse au bon soin de ma nièce.
- D’accord, mais n’oubliez pas la séance avec les Vicomtes.
- Comment vous savez vous-ça vous ?
- Je me tient au courant … Cela à l’air … Amusant.
- Et bien vous n’aurez qu’a venir. Maigrichonne comme vous êtes, cela ne vous fera pas de mal. Il se tapota les poches. Ah ! J'ai encore égaré ma petite monnaie. Bah, elle finira bien par réapparaître…
Kredhi intervint alors.
- Allez vient ! On va te trouver de nouveaux habit ! J’ai acheté plein de chose dans mes voyages, on va tout te faire essayer !
- Pourquoi pas …
Et elles disparurent dans les marches sans fin du château pendant que le vieux vampire retourna se coucher.
Épilogue
Quelques jours plus tard, on frappa à la porte d’une vieille église. Le père Sauhne l’ouvrit mais ne vit personne à part une grande boite avec une lettre posé au-devant. Il y était écrit :
« Pour Mademoiselle Kredhi, ses petites compagnons qui avaient hâtes de la retrouver. Certains d’entre eux ayant des obligations n’ont malheureusement pas pu venir mais vous souhaite malgré tout une bonne continuation. »
Le père entrouvrit la boite puis la referma prestement et hurla :
- MERE KREDHI !!!!!!!!
Et ainsi s'achève cette histoire de dingue tout ça PARCE QUE PROF M'A PIQUE MA PIÈCE!!!!!!!
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