Rôlistes Ordinaires, Lames Légendaires
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Argetlam Starkenvauster
Argetlam Starkenvauster
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Localisation : Sous trois tonne de sable dans un désert

Argetlam 2.0 : Rebirth Empty Argetlam 2.0 : Rebirth

Mer 18 Juil - 21:07
Je suis en train de mourir.
Cela fait déjà plusieurs mois, depuis l’incident d’Ashuramaru …
Mon corps ne supporte plus la magie que j’ai reçu ce jour-là …
Elle me dévore de l’intérieur …
J’ai réussi à faire bonne figure jusqu’à présent, mais depuis que j’ai voulu l’utiliser … Et bien, disons que si j’avais explosé lors de l’opération, ça n’aurait pas était pire.

Par orgueil, je n’ai rien dit à Prof, et j’ai réussi à lui cacher, mais j’ai de plus en plus de mal à empêcher mes transformations qui se produisent n’importe quand.
Pendant les rares moments d’absences du Professeur, je farfouillais dans sa bibliothèque.
Celle du château ne m’as pas apportée beaucoup d’informations et je n’ai pas eu davantage de chance avec celle de son bureau …
Il faut que je continue c’est mon seul moyen, il me faut juste … Un peu plus de temps …



Alors que je tentais à tout prix de maintenir ma forme, le Professeur s’en alla précipitamment.
C’était le moment idéal pour continuer à chercher une solution. Alors que je pénétrais dans son laboratoire et que je m’approchais de sa bibliothèque, je vis un passage que je n’avais jamais aperçu auparavant. Je n’avais rien à perdre et m’y engouffrer.



Je compris que je n’avais encore jamais vu la vraie bibliothèque du Professeur.
Des couloirs et des couloirs de livres, je n’aurais jamais assez de temps … Je m'avançai au hasard, essayant de m’aider des reliures pour me repérer. Un bon nombre étaient dans des langues inconnues.
Un livre attira mon attention. Il n’avait rien de spécial, il était entièrement noir et n’avait aucune inscription sur sa couverture. Je l’ouvris et trouva exactement ce que je cherchais : une puissante entité d’un autre plan qui pourrait me venir en aide. De ce que j’avais lu du livre, j’en appris assez peu sur elle mais le livre assurait cependant qu’on n’était jamais perdant quand on pactisé avec elle. Le processus d’invocation ne semble pas très difficile mais vu l’état de mon corps, je risque d’y passer.



Je n’avais pas le temps pour davantage de recherche, mon état empirait chaque seconde et l’absence du Professeur me convenait parfaitement, je ne tenais pas à ce qu’il soit présent. Espérons que son urgence le retiendra suffisamment longtemps.
C’est le meilleur moment, je récupérais un morceau de charbon qui trainait au fond de la cheminée du salon puis retourna au laboratoire et traça le symbole, et finit par lût l’incantation.
A peine eu-je finit qu’un portail s’ouvrit menant vers un autre monde qui m’était encore invisible, je ne parviens malheureusement pas à traverser, mes jambes ne me soutenait plus, j’étais cloué au sol.



Je tentais de ramper pour le traverser mais j’atteins le bout de mes forces et m’évanouie. Je suis finalement revenu à moi, ne sentent plus aucune douleur, pourtant j’étais toujours au même endroit, la rune tracée scintillait encore légèrement. La maison semblait plus silencieuse, peut-être plus froide que d’habitude. Je sentis un léger courant d'air, pourtant la maison était parfaitement fermée.
Je sorti de la salle et je me retrouvai soudain face au vide.



Mais pas n'importe lequel LE GRAND VIDE. Je me retournai et la maison du Professeur avait disparu. J’avais donc réussi à passer et être ici semblait me maintenir en vie.
Quel étrange endroit. Il était à la fois lugubre et calme. On aurait dit un cauchemar en création, tout flottait dans ce vide, se dispersant dans des directions improbables attendant qu'un ingénieux chef d'orchestre rassemble les pièces pour son spectacle. J'étais assez surpris de ne pas l'avoir encore croisé.

- Il est rare que j’ai un invité sans que je l'ai moi-même fait venir ... A fortiori, un invité ne venant pas des mondes auquel j'ai l'habitude de côtoyer.
 
Je n'aurais pas eu à attendre bien longtemps...
 
C'était vraiment lui, la description était assez fidèle : un homme au teint pâle, cheveux noirs d'encre à l'apparence jeune et frêle mais aux yeux olive laissant transparaître une existence et un savoir bien plus grand. Bon je comptais le rencontrer, c'est fait, maintenant tâchons de survivre à cette rencontre.
 
- Je me nomme Argetlam Starkenvauster, je ne viens effectivement pas de votre monde et je ne suis pas humain, j'ignore si vous avez des créatures semblables à moi dans votre monde, mais j'ai été créer, à leur grand dam, par les humains. Actuellement, je cohabite avec eux même si j'ai trouvé d'autres individus qui me sont plus proche. J'ai recherché le pouvoir mais le prix est trop lourd, et cela me tue et je recherche désormais la survie, je pense que vous en êtes capable.
- Moi je pense que d'autre dans ton monde sont parfaitement capable de t'aider ...
- Sans doute, mais il était trop tard et je ne veux pas que quiconque soit au courant de mes faiblesses et ...
- Tu recherches malgré tout toujours le pouvoir ... Eh bien, vu que tu es le premier à vouloir passer un pacte avec moi sans que j’ai besoin d'aller le chercher, tu mérites de repartir et de survivre, sans compter que ton monde est très intéressant.
Tu as en toi un grand potentiel mais ce que tu es t'empêche de l'exploiter. Tu es née du chaos et du hasard, ce genre de pouvoir nécessite un peu d'ordre.
Je vais devoir modifier ton être, ça va être une première pour moi. Est-tu toujours sur de toi ?
- Oui. La vie est devenue trop intéressante pour que j'y mette déjà un terme.
- Bien. Tu as fait ton choix.



Mon corps fût déchiqueté, mit en lambeau puis réassembler et cela une dizaine, une vingtaine, jusqu’à une centaine de fois avant qu'il ne parvienne à me donner une forme viable. L'opération m'avait laissé exsangue et Lui aussi semblait être affecté.
 
- Cela fût rude, mais l'avenir nous dira si tu as fais le meilleur choix.
Ah, comme je te l'ai dit, j'ai dû modifier ton être. Il semblerait que tu possède une âme maintenant, vu que tu es désormais en parti humain.
- Quoi ?
- Ta capacité d'évolution s'est transformé de manière exponentielle. Je te renvois chez toi, tu seras bientôt comment avancer dans tes nouvelles dispositions.



Je fus comme aspiré par l'arrière. Je me trouva à nouveau sur le sol de la bibliothèque chez William. Le symbole disparu en même temps qu'une flopée de murmures m’arriva à l'esprit. J’en prit acte, me redressa et décida de voir ce que je pouvais faire désormais.

Cela me change incontestablement. J’avais la même taille mais ma tenue avait changer.
Je porte désormais une chemise verte qui laisse transparaître des muscles fins. Une cravate blanche autour de mon cou. Mon visage est toujours aussi pâle mais bien plus humain et mes yeux sont cachés derrière des lunettes de soleil. Je porte un pantalon de smoking noir, de belle chaussures et, évidemment, toujours un haut de forme.

Ce qui ressortait le plus, c’était mes mains. Elles n’étaient plus disproportionnées, mais toutes simple et recouvertent de gants blancs très fin, dont celui de droite était marqué de la rune qui avait servi à l’invocation, sans doute son symbole. Je testa mon nouveau corps.
Je pouvais prendre ma forme originelle et aussi faire apparaître mon épée. Pas beaucoup de changements dans l'immédiat, mais tellement de possibilités pour l'avenir.

Soudain, un portail apparut au milieu du salon, juste en dessous du toit. Ses couleurs bleue-violet illuminait le salon, ainsi que le professeur William lorsqu’il s’écrasa sur le sol tel une fiente d’oiseau en vol.

Le croquemitaine était particulièrement surpris de cette apparition. Qui plus est, le Professeur était habillé de manière peu commune pour lui : une chemise déchiré au lieu de son costume impeccable, deux grosse ceinture remplie d’objet ésotérique, ainsi qu’une lanière transversale remplie de fioles de multiples couleurs et de nombreuses sacoche remplies d’accessoires, ainsi qu’un nombre impressionnant de bracelets, amulettes et autres bijoux magiques. Ses vêtements déchirés laissaient apparaître plusieurs tatouages lui parcourant le corps, probablement magique à en juger sa luminescence. Il irradiait de magie à tel point qu’elle rayonnait jusqu’à un mètre tout autour de lui. La dernière fois qu’Argetlam était rentré en contact avec une créature dans un tel état, il avait gagné des pouvoirs et avait manqué de mourir, sans parler de l’évènement d’Ashuramaru.
Dans le doute, il préféra rester éloigné du professeur mais tenu fermement sa lame, juste au cas où.

Il remarqua peu après qu’autre chose était apparu en même temps que le Professeur. Une page de papier se tenait entre les deux êtres, flottant à mi-hauteur du sol. Argetlam finit par comprendre de quoi il s’agissait. C’était le contrat que lui et le Professeur avait passé lorsqu’il avait fini par le trouver.

Il en avait complètement oublié l’existence. Tellement de choses s’était déroulées depuis et leur relation, même s’il était complexe de parler d’amitié restait cependant très cordiale avec un soupçon de camaraderie.

Une ligne du contrat se mit soudainement à briller de plus en plus fort. Jusqu’à ce que le document magique s’embrase et fût réduit en cendre.
D’après ce qu’il se souvenait, cela ne devait se produire que lorsque l’un deux briserait leur partie du pacte ça et …
A ce moment, un rouleau apparu dans les mains du croquemitaine en même temps qu’un parchemin dans celle du professeur.

Argetlam remarqua alors que William s’était redressé, il semblait avoir du mal à rester droit, mais ces yeux complètements exorbité et d’un rouge beaucoup vif que le sang semblait lancer de multiples regards dans tous les sens, cherchant visiblement à analyser tous les détails qui l’entourait. Troublé par son comportement, le croquemitaine lui lança :



Professeur, vous allez bien ?


Ce dernier fixa alors son regard sur lui et le croquemitaine sentit soudain une étrange menace contenue, comme s’il était un mort en suspens. Il ne bougea cependant pas et préféra attendre le prochain mouvement du vampire. Il ne vit cependant pas le professeur lorsqu’il se retrouva, en l’espace d’un instant, se coller à lui, tenant la lame osseuse de deux doigts et reniflant le cou du croquemitaine. Il recula, puis disparut dans un mouvement tout aussi soudain.

Le croquemitaine n’avait rien compris à ce qui venait de se passer, mais se sentit étrangement chanceux et se dit qu’il faudrait au plus vite qu’il travaille sa capacité de transformation en croquemitaine. Profitant de la nouvelle disparition du professeur, il jeta un coup d’œil sur ce qui lui était apparu entre les mains. Après tout, son confrère pourrait en faire tout autant, et le connaissant, lorsqu’il irait mieux, il n’allait certainement pas se gêner.

Il lui apparut un texte écrit dans une langue inconnu, c’était du Professeur tout craché.
Pourquoi tracer une ligne droite quand elle pouvait être sinueuse et finir en mandala ? Il tacha de bien mémoriser le document et le rangea soigneusement, le fait qu’il veuille à ce point le cacher, ne le rendait que plus intéressant à trouver même s’il savait qu’au fond il ne l'utiliserai sans doute jamais contre le Professeur. Son secret à lui était destiné au moment ou il perdrait tout sens commun, il considéra qu’il utiliserait celui de William au même moment … Ou pour l’embêter.


Un quart d’heure plus tard, le Professeur apparut tout beau, tout propre et n’émanant plus cette violente soif de meurtre. Le croquemitaine s'était confortablement installé dans un fauteuil du salon devant la cheminée en train de lire le livre qui lui avait sauvé la vie. Il était toujours dans sa forme humaine. William était méconnaissable, il avait retiré tous ces accessoires et porté sa tenue très classique de tous les jours. Il tenait cependant encore le parchemin en main. Il s’assit sur un autre fauteuil et lança à son comparse :

- Argetlam, est-ce vous ?
- Effectivement. On dirait que vous vous êtes rétabli. Votre arrivé manque de grâce, ce n’est pas vraiment votre genre.
- Effectivement, je tombe d’une situation assez périlleuse. Mais au moins, je suis encore en vie.
- Figurez-vous que durant votre absence, je me suis retrouvé confronté à quelque chose de similaire et comme vous, j’en est réchappé mais sans en ressortir complètement le même.
- Similaire ? J'en doute. Mais je peux constater que vous n'êtes plus effectivement le même ... Que vous est-il arrivé ?
- Et bien, certes, je n'ai pas l'air d'avoir affronté une armée de démon pendant plusieurs jours, mais j'ai aussi frôlé la mort. Pour tout vous dire, depuis l'incident avec Ashuramaru, mon corps était assez instable. Je ne voulais pas vous déranger avec mes problèmes et j'ai trouvé quelqu'un qui m'a aidé, mais il a dû me changer en humain. Enfin, en partie.
- Quelqu'un ? Qui ? regard intrigué et inquiet ... Attendez, en partie humain ?

Argetlam change de forme plusieurs fois d’affilés.

- J'ai toujours mes capacités de croquemitaine mais j'ai désormais accès à d’avantage.
Enfin, pas encore, mais cela viendra. Quand à celui qui m'a aidé, je n'ai pas réussi à trouver son nom, juste le symbole qui le désigne. Montre sa main droite. Une sorte de divinité neutre qui observe la plupart du temps et n'intervient que s'il croise des gens qu'il juge intéressant.
- Effectivement. Vous êtes toujours la même andouille. En partie. Pourquoi avoir couru un si grand risque sans même venir m'en parler ? J'aurais pu essayer de vous aider ! Et une divinité neutre, ça n'existe pas très cher. Il y aura toujours un retour de flamme. Quel était le contrat entre vous deux ? Et comment avez-vous réussi à l'invoquer ?
- Je n'aurais pas pu vous le demander. C'est au moment où vous êtes parti que j'ai senti qu'il ne me restait plus beaucoup de temps. J'ai trouvé ce livre dans votre bibliothèque. Il indiquait comment entrer en contact avec cette entité, et j'ai carrément était projeté dans son antre ! Mais oui, il ne l'a pas fait gratuitement. Il semblait tout ignorer de notre monde et en me liant à lui, il peut l'observer, même s'il semblerait que ce soit tout ce qu'il puisse faire ... Pour l'instant.
- Ma bibliothèque ? Jette un coup d'œil vers la bibliothèque du salon. Celle-ci ? Il n'y a pratiquement pas de livre de magie dedans. Il peut observer ? Intéressant. Montrez-moi ce livre s'il vous plaît. Argetlam tend le livre à William.
- Non, l'autre. Celle que vous avez oublié de fermer en partant précipitamment. D'ailleurs, si vous le permettez, moi aussi j'aimerais avoir quelques réponses. Que vous est-il arrivé ? Et pourquoi j'ai obtenu ceci lors de votre arrivé ? Montre le papier. Et pourquoi il y a un gros caillou noir en plein milieu du salon ?
- J'ai dû effectivement oublié de la fermer. Un minerai aussi rare, je ne voulais pas le manquer pour rien au monde. Prend le livre. Je ne me souviens pas posséder cet ouvrage dans ma bibliothèque ... Il n’y a même pas de reliure ni d’auteur ...Ce symbole ne me dit rien du tout. Feuillette les pages tout en continuant de parler. Et quant à moi, disons que je suis tombé sur plus fort que moi. Je déteste les serpents. Je vais lui préparer quelque chose d'ailleurs. Reste pensif tout en continuant de feuilleter le grimoire, puis, se redresse d'un coup comme s'il venait de se rappeler de quelque chose d'important. Ah oui ! Le papier ! J'ai eu une incantation en arrivant dans notre plan à nouveau, et notre contrat magique s'est rompu, j'en ai peur. Des deux parties. Donc vous avez en main mon point faible, et j'ai en main le vôtre. Quant au "caillou" comme vous dîtes, pose le livre à côté de lui et prend une serviette propre dans la cuisine, c'est une matière qui est extrêmement rare et précieuse. De l'orichalque noir.
- Hmm, cela me dit vaguement quelque chose, mais au vu de l'état que vous étiez, ça devait vraiment valoir le coup. Il vaudrait certainement mieux le mettre à l'abri. Du coup, pour ce qui est du contrat nous sommes donc à égalité, même si je me demande si vous détenez effectivement mon point faible.
- Précisez votre remarque, je vous prie ?
- Vous détenez un parchemin contenant un enchantement destiné à enfermer un croquemitaine dans sa forme originelle. Cependant, je ne suis actuellement plus vraiment un croquemitaine. Je suis certain que si je me transforme la formule est toujours active mais, sous cette forme “humaine”, j'ai de sérieux doutes.

Professeur récita l'incantation d’une voix claire. Argetlam ne ressentis que quelques picotements.

- Et bien, il semblerait que j'ai vu juste.
- Je sens que je me suis fait arnaquer quelque part. Enfin bon, ce n’est pas comme si notre relation n'avait pas évolué depuis l'écriture de ce contrat.
- Effectivement, vous n'avez rien à craindre de moi surtout sous cette forme, et je pense que c'est réciproque. Cependant, j'aimerais vous demander quelque chose.

Recouvre la main avec le symbole avec un coussin.

- Oui ?
- Il semblerait que je puisse désormais apprendre et maitriser la magie. Mais ma puissance magique semble aussi dépendre du lien que j'ai avec cette entité. Et je pourrai l'augmenter en créant des runes avec sa marque sur des éléments bien particuliers. Cependant, cela renforcerait aussi son accès à notre monde.
- Il y aurait un moyen pour que vous puissiez le faire sans que cela n'est de conséquence sur notre monde ?
- Avez-vous entendu parler de l'Uberwald ?
- Très peu. Je sais que c’est votre terre natale, mais c’est tout. Éclairer ma lanterne je vous prie.
- C'est un pays un peu particulier car il est dans notre monde sans vraiment l'être.
Pour y accéder, il faut traverser le rift qui est une sorte de barrière magique.
En théorie, il se situe en Transylvanie profonde mais c'est une terre très particulière qui a de très haute densité magique. En y vit encore comme au moyen âge, mais il faut dire que la population qui y vit n'est pas forcément friande de nouvelle technologie.
Elle est surtout occupé par des créatures comme des loups-garous, vampires, trolls, nains, croquemitaines, banshees et de nombreuse autres, avec, au final, assez peu d'humain. Une trinité de pouvoir s'est instaurée entre les classes dominante qui maintiennent un statut quo de paix relative entre vampires, loups-garous et nains.
Je n'y suis pas retourné depuis longtemps mais cette terre est vraiment coupée du monde et les choses ne change quasiment jamais. Si je venais à réaliser mes runes en cette terre perdu, je doute que "l'autre" puisse influencer au-delà du rift.
- Si je comprends bien, vous souhaitez partir ?
- En fait, j'aimerai que vous m'accompagniez.
- Vous savez que je suis professeur et que j'ai des cours auquel je dois assister, étant donné que c'est moi qui les donne ?
- Il me semble qu'aussi acharnez que vous êtes dans votre profession, il existe un concept particulier qui s'appelle vacance scolaire qui pourrait vous permettre de passer outre vos obligations. Cependant, ce voyage nécessite une préparation et ne sera pas dans l'immédiat, mais je souhaite vraiment que vous m’accompagniez et je vous assure que vous n'y perdrez pas au change. C'est un peu un monde de magie, certes, de vieille magie, mais je pense que vous trouverez des choses qui marqueront votre intérêt.
- Je ... Regard gêné. J'avais totalement oublié que les vacances scolaires existaient. Les prochaines arrivent bientôt, on peut faire cela à ce moment la ? Il va falloir que je bosse sur un sujet personnel pendant ce temps-là.
- Ma foi, oui. Mon emploi du temps est plutôt léger et d'ici là, j'aurais certainement mieux appris à gérer ce corps d'humain. D'ailleurs, pouvez-vous m'expliquer comment on arrête les étranges bruits qui sorte du ventre ?

Professeur commence à rigoler légèrement.


- Ne bougez pas, je vais régler cela. Vous pouvez mettre la table s'il-vous plaît ? Pour deux.
Professeur alla dans la cuisine, mis un tablier et commença à cuisiner du poulet braisé accompagnés de frites et de quelques légumes. Une fois cela prêt, il mit tout cela sur la table, et s'asseya. Mangez donc, cela ira mieux


- Merci. Soulève son verre. Et à nos futures aventures !
William leva aussi son verre.
- Et à la magie !
- Santé ! Ils entrechoquent leurs verres. Hmm, c'est définitivement bien différent des cauchemars.
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